En 1764 Louis XV autorisa à une cristallerie d’ouvrir dans la ville de Baccarat. Sans le savoir, il permit la création d’un succès qui allait très vite avoir un retentissement international.
C’est à l’occasion de leur 250ème anniversaire que le Petit Palais accueille une rétrospective époustouflante de la marque scintillante.
Les élégantes pièces travaillées avec soin par les maîtres verriers, tailleurs, graveurs ou doreurs ont très vite conquis le monde entier. On retrouvait dès le XVIIième sècle des objets en Russie, en Turquie, en Espagne, ou au Japon.
C’est à l’occasion des Expositions Universelles et Internationales, entre 1855 et 1937, que Baccarat surpassait ses talents et son savoir faire. Des commandes impressionnantes y étaient d’ailleurs passées par les Maharadjas, Princes, Empereurs et autres grandes familles royales.
Ainsi, le temple de Mercure tout en cristal édifié pour l’Exposition Universelle de 1878 était une commande du roi Charles 1er du Portugal. Il est actuellement au centre d’un lac dans un jardin privé en Espagne à l’abri de tout regard. Il est néanmoins visible grâce à une reconstitution 3D présentée au Petit Palais.
L’exposition parisienne au Petit Palais qui se tiendra jusqu’au 5 janvier 2015 nous emmène dans le monde féerique de Baccarat. Dans une ambiance tamisée, des éclairage judicieusement orientés jouent entre brillance et réflexion et révèlent la délicatesse des œuvres.
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D’impressionnants services sont présentés, certains modèles sont classiques et intemporels mais nous avons été surpris par des modèles en édition très limitée ou uniques.
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Des objets de la vie courante auxquels nous ne nous attentions pas ont émerveillé notre imaginaire. Un somptueux coffre à spiritueux en forme d’éléphant orné d’or et de cristal est l’exemple parfait de l’habilité de Baccarat à transformer la pierre en diamant.
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La suite de l’exposition nous guide à travers des salles dévoilant de nombreuses merveilles du monde Baccarat. Puis nous arrivons dans une pièce dédiée aux lustres et aux candélabres.
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Le Maharadja de Gwalior acquière un lustre magistral de plus 1500 kilos, il comporte 157 lumières. Il fait construire alors tout spécialement un palais capable d’accueillir ce monstre. Une version de ce lustre historique exposée dans l’aile principale du Petit Palais est ornée de 250 bougies célébrant les 250 ans de la maison.
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Amateurs de beaux objets, nous avons été émerveillés et époustouflés par cette exposition.
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